Ancien Secrétaire général de l’URDP, Union pour la République et pour le Développement, parti de l’opposition pro Ping, Judicaël Moudjiedji, ne fait pas dans la dentelle pour juger de la pertinence du dialogue convoqué par Ali Bongo. Ce n’est ni plus ni moins qu’un dialoguer pour « légitimer un pouvoir usurpé », et les conclusions contenues dans le rapport final sont loin de satisfaire les attentes du peuple gabonais.
Dialogue avec Ali Bongo. Jean Ping refuse de capituler
C’est « niet », il n’y aura pas de dialogue avec Ali Bongo. L’ancien candidat de l’opposition à la présidentielle d’août 2016, Jean Ping, l’a clairement annoncé, fin mai, dans une déclaration faite à son domicile des Charbonnages à Libreville. Il répondait ainsi aux appels successifs de Casimir Oye Mba et de Guy Nzouba Ndama, deux candidats qui s’étaient désisté en août dernier en faveur de sa candidature, et qui l’invitent à dialoguer avec son rival, afin, disent-ils, de «débloquer» le pays.
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Junior Ndong Ndong, conseiller d’Ali Bongo . «Ne pas limiter les mandats est légitime »
Après le rejet par l’opposition et la majorité au dialogue d’Angondje de la question de la limitation du mandat présidentiel, les réactions se multiplient dans la classe politique. Si les partisans de Jean Ping dénoncent une volonté d’Ali Bongo de confisquer le pouvoir, ceux de la majorité jugent au contraire « légitime » l’échec même de la question. C’est le cas notamment d’un des conseiller du président de la république, Junior Ndong Ndong qui s’est prêté aux questions de MICA.
Limitation des mandats présidentiels. L’opposition rate le coche !
C’était l’un des points ayant cristallisé l’attention des participants aux négociations d’Angondje, parce qu’attendu comme une réforme révolutionnaire de la sphère politique gabonaise. Mais l’espoir n’aura été que de courte durée, puisque la réforme majeure espérée n’est pas tombée. Une désillusion pour l’opposition qui a toujours fait de la limitation des mandats présidentiels son cheval de bataille.
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Clôture du dialogue national. Des résultats a minima pour l’opposition
Les rideaux de la grand’messe convoquée par Ali Bongo Ondimba, pour décrisper la tension sociopolitique ambiante, sont tombés avec la remise officielle du rapport général du dialogue national au premier Magistrat gabonais, le 26 mai dernier. Si l’actuel Chef de l’Etat s’en tire avec une grande satisfaction, le rôle de l’opposition aux négociations est de plus en plus critiqué pour s’être opposée à la limitation du mandat présidentiel.
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Rapport final du dialogue d’Angondje. La nouveauté politique est-elle au rendez-vous ?
Ouvertes fin mars, les assises du dialogue politique à l’appel d’Ali Bongo Ondimba, ont pris fin le 26 mai dernier, avec la remise officielle au Chef de l’Etat du rapport final des travaux. Si on note quelques réformes électorales et institutionnelles, dont le retour au scrutin à deux tours, la limitation du mandat présidentiel tant rêvée, a été rejetée à l’écrasante majorité des parties prenantes. Du coup, dans le camp de l’opposant Jean Ping, on dénonce une farce, mieux une «plaisanterie».
Les petits courriers de Libreville . Bongo et Ping écrivent à Macron
Après son élection le 7 mai dernier à la présidence de la République française, Emmanuel Macron cristallise déjà des fantasmes divers en Afrique, quant à la nouvelle forme que devrait prendre désormais la politique africaine de L’Elysée. Si certains voient dans cette arrivée au pouvoir en France d’un jeune de 39 ans un signe de salut démocratique du continent, d’autres, au contraire estiment que la résolution des problèmes de l’Afrique ne passe avant tout que par les Africains eux-mêmes. Au Gabon, à travers deux lettres de félicitations de l’opposant Jean Ping et de son rival, Ali Bongo, la bataille pour la légitimité semble déjà s’engager entre les deux adversaires auprès du nouveau Chef de l’Etat français.
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Potion magique ou messe sans lendemain?
Alors que le Gabon traverse l’une de ses plus graves crises post-présidentielles depuis le retour du multipartisme en 1990, tous les acteurs politiques, à l’exception du camp de Jean Ping, sont convaincus que seul le dialogue politique initié par Ali Bongo Ondimba reste sans conteste, l’unique voie de sortie de crise. Une euphorie qui, naturellement ne va pas sans susciter quelques doutes, surtout au regard des exemples du passé tels que la conférence nationale de 1990, les Accords de Paris de 1994 et les Accords d’Arambo de 2006. Exemples qui, somme toute, n’ont jusque-là permis aucun lendemain post-présidentielle apaisé dans le pays.
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Les Gabonais jaugent « le dialogue national ». Les cœurs balancent entre doutes et espoirs
Alors que se tiennent depuis le 28 mars dernier les assises du dialogue politique convoqué par l’actuel président de la république, Ali Bongo Ondimba, les Gabonais ne cachent plus leurs doutes et espoirs quant aux chances de réussite de cette table ronde. Surtout que Jean Ping, le principal opposant qui concentre près de la moitié du collège électoral n’y participe pas.
En finir avec les crises à répétition. Des réformes électorales qui suscitent l’espoir
Comme pour tous les autres thèmes inscrits à l’ordre du jour du dialogue politique, les réformes électorales au menu des participants du groupe de travail N° 2 ont suscité un grand intérêt. Et pour cause, les élections, notamment la présidentielle, sont souvent sources de contestations et de violences dans le pays depuis le retour du multipartisme en 1990. D’où la richesse et la diversité des propositions, qui toutes convergent vers une volonté d’en finir, une bonne fois pour toutes, avec les crises postélectorales à répétition.
