L’Union des Femmes Reporters Sportives du Gabon (UFRESGA) compte une quarantaine de membres et est présidée par Raïssa Laure Medza me Ndong. Créée en 2011, elle a pour ambition l’intégration de plus de femmes journalistes sportives en vue de donner une bonne visibilité aux acteurs du monde sportif africain et aux sports africains. Affiliée à plusieurs réseaux, dont UFRESA, l’Union des Femmes Reporters Sportives d’Afrique, l’UFRESGA a pu bénéficier de facilités et d’un accompagnement accordés par la commission communication du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN). Ayant à son actif la participation à deux Coupes d’Afrique des Nations (CAN), la présidente de l’association tire les enseignements de celle de 2017, organisée à Libreville malgré les troubles post élection présidentielle. Elle reste convaincue des missions nobles attachées au Sport. Au point de partager le même idéal que Nelson Mandela : «le sport peut changer le monde». Et elle y a cru, Raïssa Laure Medza, en la magie du football, même durant cette CAN.
Résultats de la Présidentielle gabonaise. Les Eurodéputés préconisent des sanctions ciblées
La résolution adoptée début février à Strasbourg en France par le parlement européen contre le pouvoir d’Ali Bongo Ondimba, est une boule de neige venue encore agiter la classe politique gabonaise. Elle préconise des sanctions ciblées contre le gouvernement d’Ali Bongo et ses soutiens. Jean Ping applaudit cette façon de punir son rival, Ali Bongo, pour dit-il, son « coup d’Etat militaro-électoral ». Du côté du palais présidentiel, on critique l’arrogance néocolonialiste des Eurodéputés, s’arrogeant le droit de tutelle morale sur les Etats africains.
Retour sur les préparatifs de la CAN. Une fête controversée avant même de commencer
En acceptant d’organiser la 31ème Coupe africaine des nations (CAN) les autorités gabonaises étaient loin d’imaginer qu’au sortir de la présidentielle d’août dernier les tensions socio-politiques viendraient perturber le bon déroulement de cet événement. Les appels au boycott d’opposants politiques, et d’acteurs de la société civile, ainsi que les grèves menées par plusieurs syndicats ont troublé la fête concoctée par le pouvoir. Sans cependant l’annuler. Le Comité d’organisation de la CAN (Cocan), directement rattaché à la Présidence de la République, a tenu bon jusqu’au coup de sifflet final. Retour sur ces événements qui ont marqué la fin 2016 et le début 2017.
Polémique après l’élimination des Panthères:Impréparation et « ondes négatives » invoquées
Manque de préparation pour les uns, mauvais sort pour les autres, répercussions politiques pour certains… L’élimination dès le premier tour des Panthères du Gabon à la coupe d’Afrique des Nations de football n’est pas passée inaperçue dans le public gabonais. Elle a donné lieu à une avalanche de critiques et de prises de position, qui dépassent même le simple cadre du football. Et comme il fallait s’y attendre, les antagonismes nés de la dernière présidentielle se sont aussi invités dans la polémique, au point que l’événement est devenu un enjeu de la bataille politique entre les camps Ping et Bongo.
Après le choc de la présidentielle, L’échec des Panthères symbole d’un malaise profond
Boycott des uns, mobilisation des autres, stades relativement pleins, engouement populaire plus ou moins en berne, etc. Bref, la coupe d’Afrique des Nations de football au Gabon a révélé à elle seule la profondeur des clivages qui agitent le pays depuis le terme de la dernière élection présidentielle. Et comme si cela ne suffisait pas, le naufrage d’une équipe nationale, les Panthères jouant à domicile aura suffi à raviver les divergences politiques, certains partisans de l’opposition, allant jusqu’à se délecter ostentatoirement de la noyade du pays dès le premier tour de la compétition par le Cameroun.