En validant le 25 juillet la candidature d’Ali Bongo Ondimba à l’élection présidentielle du 27 août, la Cour Constitutionnelle n’a pas voulu s’interposer dans un processus aux conséquences incertaines tant elle suscite un débat qu’aucune institution ne veut régler de façon définitive. De ce fait, elle déclare « irrecevable » les recours introduits auprès d’elle par les candidats Guy Nzoumba Ndama, Jean Ping et Pierre Claver Maganga Moussavou. La haute juridiction a poussé dans l’arène tous les candidats pour un scrutin à un tour dont l’issue reste incertaine. Pour mettre toutes les chances du côté de l’opposition, Guy Nzouba Ndama, Casimir Oye Mba et Léon Paul Ngoulakia, tous candidats à la prochaine élection présidentielle, se sont ralliés à Jean Ping comme « candidat de l’opposition ». Car le nombre élevé de candidats émiette l’électorat favorable à l’opposition.
