Adamaoua. Les déplacés internes attendent toujours un soutien de l’Etat

Plus de 75.000 réfugiés et déplacés internes recensés

Le 20 juin dernier était la journée internationale des réfugiés. Dans la région de l’Adamaoua, les autorités administratives disent ne pas être au courant de cette manifestation. « L’ancienne équipe du HCR qui était là partageait les informations avec nous. Mais depuis que cette nouvelle équipe est arrivée, j’ai l’impression que c’est devenu un cercle très fermé. Il a fallu que j’appelle le Préfet du département du Mbéré le 21 juin dernier pour lui demander comment s’est déroulée la journée internationale des réfugiés qui a eu lieu le 21 juin. Même le Préfet n’était pas au courant. Il a dû appeler lui aussi les sous-préfets de Djohong et de Ngaoui, et, c’est là qu’il a été informé que cette journée a eu lieu à Ngaoui et s’est déroulée dans le calme », relate Kildadi Taguiéké Boukar, gouverneur de la région de l’Adamaoua.

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Big Babanki: Fon’s Requested ‘Help’ Ushers In Turmoil As Soldiers Keep Dropping Dead Bodies

On May 18, 2023, Anglophone separatist fighters operating in Kedjom Keku best known as Big Babanki in Tubah Subdivision of Cameroon’s Northwest Region, violently suppressed a women’s protest against exorbitant war levies imposed on households by separatist fighters. The fighters opened fire on the women, wounding many in the process. They later abducted the women and only released them later after wide condemnation.

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Violences sexuelles. Des gendarmes et des militaires tabassent des jeunes filles à Bafoussam

Les témoins de scènes de violences à l’égard des filles qui résident dans les cités du Carrefour de l’Auberge à Bafoussam témoignent d’une situation « inhumaine et dégradante ». Car chaque fois, elles se retrouvent dans les hôpitaux et dépensent énormément pour soigner leurs blessures. 

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Suite aux menaces et intimidations judiciaires. Les cybers-journalistes se connectent à l’autocensure au Cameroun

Enlevé et violenté par des inconnus  et condamné par la justice camerounaise, Paul Chouta se sent soulagé depuis le 23 mai dernier. Il vit désormais  une sorte d’exil à Berlin en Allemagne grâce à Reporter sans frontières…. Harcelé pénalement pour ses publications relatives à la crise anglophone et à la contestation postélectorale de la présidentielle de  2018, Michel Biem Tong se trouve en exil en Norvège depuis 2020. Ces deux cas traduisent qu’il n’est pas aisé d’être cyber-journaliste au Cameroun.

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Le droit à l’information bridé au parlement

La quête des prébendes et la dictature des partis brident la liberté d’expression des parlementaires

Le système présidentialiste a fortement contribué à l’effacement du parlement camerounais.  Cette situation frustre de nombreux parlementaires et  journalistes qui s’autocensurent lorsqu’il d’aborder  des questions d’intérêt national.

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Focus sur les arrestations arbitraires au Cameroun

L’actualité ces jours nous donne l’occasion de revenir sur ce qui est convenu d’appeler l’enlèvement d’un avocat à Douala. Cette interpellation de l’avocat Fabien Kengne alors qu’il sortait d’une émission de télévision nous sert de prétexte pour lancer la réflexion ce jour autour de la question des arrestations illégales et même des détentions arbitraires au Cameroun. C’est l’objet de la chronique de ce jour avec Michaël TCHIPKIO.

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